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le dioxyde de titane sera interdit en 2020 dans les produits alimentaires

Soupçonné d'être cancérigène pour l'humain, le dioxyde de titane sera interdit dans les denrées alimentaires dès 2020. Photo @Pixabay

mer. 24 avril 2019

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Consideré comme cancérigène pour l'homme, le dioxyde de titane sera interdit dans les denrées alimentaires dès 2020.

Le dioxyde de titane ? Fréquemment indiqué sous le référent E171 , le dioxyde de titane est un additif  utilsé dans l'industrie alimentaire  et soupçonné d'être cancérigène pour l'homme.

Qu’est-ce que le dioxyde de titane et quels sont ses usages ?

Le dioxyde de titane (TiO2) existe sous différentes formes, micrométriques et nanométriques. Il est notamment utilisé sous forme de poudre, pour ses propriétés d’absorption des rayons ultraviolets mais aussi comme colorant alimentaire. Le TiOprésente également d’autres propriétés telles que la résistance aux produits chimiques, une stabilité thermique et un potentiel photocatalyseur.

Egalement utilisé  dans les cosmétiques, l'habillement  précise l'Anses  ( Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement  et du travail

Le dioxyde de titane en tant qu’additif alimentaire

Dans l'alimentation, le E171 est très utilisé dans les confiseries, les pâtisseries ou encore les plats cuisinés, principalement pour ses propriétés colorantes (pigment blanc) et opacifiantes. Le fait que cette substance contienne des nanoparticules d’une taille inférieure à 100 nanomètres (facilitant ainsi leur pénétration dans l’organisme) inquiète les associations de défense des consommateurs et de l’environnement depuis plusieurs années. Et pour cause.Le dioxyde de titane restera autorisé dans les cosmétiques

La taille des particules de dioxyde de titane qui le constituent peut varier de quelques dizaines à plusieurs centaines de nanomètres sous une forme dispersée, agrégée ou agglomérée.  Par ailleurs, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), en charge de l’évaluation des additifs alimentaires au niveau européen, constate que le E171 peut contenir jusqu'à 3,2 % de nanoparticules par unité de poids.

"Dans l’attente d’une meilleure caractérisation du danger et des risques du E171", l'Anses "réitère ses recommandations générales sur les nanomatériaux visant notamment à limiter l’exposition des travailleurs, des consommateurs et de l’environnement, en favorisant des alternatives sûres et équivalentes en termes d’efficacité".

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